By/Par Dawn Woodward, Slow Food Toronto Producer / Productrice
Originally published here. Original affiché ici.
My partner Ed and I were able to bring over 100 packages of our red fife based cookies and crackers. We sampled and sold our products to a very enthusiastic audience. The cocoa nibs were the favorite, though the seedy crackers and lavender shortbread were also snapped up.
I don’t know if I can quite describe the buzz of Terre Madre. To be surrounded by so many other artisans, fisherfolk, small farmers, vintners and brewers from around the globe showcasing their products was a once in a lifetime experience. We met Lewis, a young Scottish brewer (easy to spot, as he was the only one in a kilt) and traded our shortbread for his barley beer. Over many samples of all his incredible brews we heard about his Black Isle brewery, the only all-organic brewery in Scotland that grows their own grains, with an emphasis on barley.
We enjoyed the opportunity to talk with Andrew Whitely, of Bread Matters UK, about rye sourdoughs. We talked about how much “real” homemade bread should be the norm, and shared our enthusiasm for the importance of heritage wheats.
Ed befriended the young Austrian behind the pastry counter, where we ate freshly baked strudel and hazelnut croissants every morning. All of these connections have given me hope about the future of our business and local food systems.
Once we ventured out of the European area, we talked with Bulgurian sheep herders about why their yogurt is so good—it’s the type of culture and the breed of sheep used that makes it unique. We sampled Turkish bulghur wheat made from Einkorn—one of the original wheats of the fertile crescent. We talked about za’atar and sumac with the Palestinian delegates, and then shared a long talk with a Lebanese woman about what is going in Beirut, while sampling olives and olive oil. We met wonderful friendly people from Kenya while and tasted their ash-infused yogurt and salt extracted from River Weeds. I cried while talking to the Georgian vintner about his country and its current political troubles. His wine brought back many memories of my time there.
I could go on and on about what we experienced at Terra Madre. I really encourage any Slow Food member who hasn’t gone to consider going so that you can have the opportunity to meet all of these people.
Mon partenaire Ed et moi avons pu apporter plus de 100 emballages de nos biscuits et craquelins à base de blé Red Fife. Nous avons échantillonné et vendu nos produits à un public très enthousiaste. Les éclats de cacao étaient le produit le plus populaire, bien que les craquelins de grains et les biscuits sablés de lavande se soient très vite vendus.
Je ne sais pas si je peux vraiment décrire le ‘buzz’ de Terra Madre. D’être entourée par tant d’artisans, de gens de pêche, de petits agriculteurs, de vignerons et de brasseurs venant de tous les coins du monde afin de mettre en valeur leurs produits était une expérience qui arrive une seule fois dans la vie. Nous avons rencontré Lewis, un jeune brasseur écossais (qui était facile à reconnaître puisqu’il était le seul qui portait un kilt) avec qui nous avons échangé nos biscuits sablés pour de la bière d’orge. En essayant plusieurs sortes de ses bières incroyables, nous avons appris au sujet de sa brasserie qui s’appelle Black Isle Brewery – la seule brasserie exclusivement organique de l’Écosse qui fait pousser ses propres grains, l’accent étant mis sur l’orge.
Nous avons apprécié l’occasion de parler avec Andrew Whitely de l’entreprise britannique Bread Matters à propos du pain de seigle au levain. Nous avons parlé de comment le ‘vrai’ pain maison devrait être la norme et nous avons partagé notre enthousiasme pour les blés du patrimoine.
Ed s’est lié d’amitié avec le jeune Autrichien qui travaillait derrière le comptoir de pâtisserie où nous avons mangé des strudels et des croissants aux noisettes fraîchement sortis du four à chaque matin. Toutes ses connexions m’ont fourni avec un espoir pour l’avenir de notre entreprise et pour les réseaux alimentaires locaux.
Lorsque nous nous sommes aventurés hors du coin européen, nous avons discuté avec des bergers bulgares de la raison pour laquelle leur yogourt est tellement bon; c’est la sorte de culture utilisée et la race ovine qui le rend unique. Nous avons goûté du blé boulgour turc fait d’Einkorn– un des blés originaires du croissant fertile. Nous avons parlé de za’atar et de sumac avec les délégués palestiniens et après, nous avons eu une longue discussion avec une femme libanaise à propos de ce qui se passe en Beyrouth, tout en essayant des olives et des huiles d’olive. Nous avons rencontré des personnes amicales du Kenya en essayant leur yogourt infusé de cendres et du sel qui a été extrait des ‘mauvaises herbes’ des rivières. J’ai pleuré en parlant avec le vigneron géorgien à propos de son pays et ses problèmes politiques actuels. Son vin a fait remonter plusieurs souvenirs du temps que j’ai passé en Géorgie.
Je pourrais continuer à décrire longuement tous ce dont nous avons vécu à Terra Madre. J’encourage fortement tous les membres de Slow Food qui ne sont pas encore allés à Terra Madre d’envisager d’y aller afin de profiter de l’occasion de rencontrer toutes ces personnes.