By/Par Kristin Peturson-Laprise, Déléguée de / Slow Food Thompson Okanagan Delegate
I had the privilege to be a part of the Slow Food Canada delegation at a worldwide celebration of food and its traditions in Italy in October called Terra Madre, and I was astounded not only at the vast variety of foods and terroirs from around the world, but also the variety we were able to showcase from Canada. It was a magical experience to be connected to so many people, simply through sharing a taste of food.
One of my favourite experiences was the « Honey Bar, » a tasting booth set up by the beekeepers association of Italy, Conapi. They had samples of honey from five continents, and they took me around the planet on a tour that offered a myriad of flavours and colours, not to mention stories. Talk about a sense of place!
Did you know that there is a Japanese pressed honey that is almost the colour of maple syrup? It has a more pungent flavour than Canadian honey, and a sandy texture from the bee pollen that is included in the pressing.
There is a honey from Sri Lanka where the bees collect pollen from mangrove trees that live at the edge of the sea. The honey tastes salty.
Honey from stingless bees in Brazil is not as thick, and it has a citrus finish to it.
They did have buckwheat and dandelion honey from Quebec. The buckwheat honey was a more unique flavour, sweeter than many of the other honeys but with a sort of nutty aftertaste.
In Italy, they have Sicilian orange blossom honey and many others, but they are most proud of the chestnut honey as this is a tree that exists throughout the country, so they can say it is truly an Italian taste.
I was proud that Canadian honeys were a part of this experience that showcased tastes throughout the world. We showed ourselves as unique, but also as a part of the world. We all produce foods that sustain our people and we like to share them with others – for the pleasure of learning a new taste, and so much more. At the honey bar, like on so many other occasions at Terra Madre, I was struck by the common passion we all shared, and how willing we all were to learn about each other. Understanding the stories behind the food was as important as the taste, and it gave us a window into each other’s worlds. It made me think anything is possible, if you start by gathering people around a table with food
J’ai eu le privilège de faire partie de la délégation de Slow Food à Terra Madre qui a eu lieu en Italie ce dernier octobre, un évènement mondial en célébration de la nourriture et ses traditions. J’étais stupéfaite non seulement à la vaste variété d’aliments et de terroirs de tous les coins du monde, mais aussi de la variété d’aliments canadiens que nous avons été capables d’exposer. C’était une expérience magique, de créer des liens avec tant de personnes, simplement en partageant un goût pour la nourriture.
Une de mes expériences préférées c’était le « bar » de miel (Honey Bar), un kiosque de dégustation installé par Conapi, une association apicole de l’Italie. Ils avaient des échantillons de miel parvenant de cinq continents, et ils m’ont guidé autour du monde, me donnant un tour qui offrait une myriade de saveurs et couleurs, sans parler de leurs histoires. Quel sentiment d’appartenance!
Saviez-vous qu’il y a un miel pressé japonais qui est presque de la même couleur que le sirop d’érable? Son goût est plus âpre que le miel canadien et a une texture sablée produite par le pollen qui est inclus dans le processus de pressage.
Il y a un miel du Sri Lanka où les abeilles collectent le pollen des palétuviers qui poussent au bord de la mer. Le miel goûte salé.
Le miel des abeilles sans aiguillon du Brésil n’est pas aussi épais et a une note finale d’agrumes.
Ils avaient du miel de sarrasin et de pissenlit du Québec. Le miel de sarrasin avait un goût plus unique, plus sucré que plusieurs des autres miels, mais avec un arrière-goût comme des noisettes.
Les Italiens ont du miel de fleurs d’oranger siciliennes parmi plusieurs autres sortes, mais ils sont les plus fiers de leur miel de châtaigner, puisque c’est un arbre qui existe à travers tout le pays. Ils peuvent alors dire que c’est vraiment un goût italien authentique.
J’étais fière que les miels canadiens fassent partie de cette expérience qui exposait des goûts de partout dans le monde. Nous avons montré que nous sommes uniques, mais aussi que nous faisons partie du monde. Nous produisons tous de la nourriture qui alimente notre peuple et on aime la partager avec les autres – pour le plaisir d’apprendre à connaître des nouveaux goûts, et bien plus. Au « bar » de miel, comme à si nombreuses occasions pendant Terra Madre, j’étais frappé par la passion commune que nous partagions et par comment nous étions tous disposé à apprendre les uns des autres. Comprendre les histoires à l’origine de la nourriture était aussi important que le goût de la nourriture et cela nous a donné un aperçu de nos mondes différents. Ça m’a fait penser que tout est possible si l’on commence par réunir des gens autour d’une table avec de la nourriture.