By/Par Lesia Kinach
As an environmental geography major, I am always looking for ways to connect what I’ve learned in my courses to current relevant issues. I am especially interested in food and agriculture, and earlier this summer I had the opportunity to go behind the scenes and to see what it takes to produce food that is good, clean and fair.
For two weeks I participated in Eco Practicum, a unique educational program that took place just outside of Liberty, NY in the heart of the Catskill Mountains. There I met a number of other students passionate about food and environment issues, and each day we tended to the onsite experiential farm. Having had wrapped up exams only weeks before, what a nice change it was to spend our mornings outside planting, watering, weeding, and taking care of the lambs and chickens! This was my favourite chore:
I learned a lot of new skills from our work onsite, but my favourite part of the program was by far the field trips and guest speakers. Each afternoon, we had the opportunity to actually meet people actively involved in the food movement and learn about the biggest challenges they face. From farmers to market managers, each individual had an interesting story to share.
During week one, we visited an organic nursery, where we saw hundreds of varieties of tomato plants. We toured the grounds of an incredible permaculture-education site known as the Centre for Bioregional Living, and discussed the challenges of growing and selling organic vegetables at Willow Wisp Organic Farm.
We also met with the Sullivan Country Farmers’ Markets managers, and from them we learned just how much work it is to run one market, let alone several different ones. Our group had a chance to check out the Calicoon Market one Sunday, where I bought some local buckwheat honey and tea made with locally grown herbs.
Another day was spent planting potatoes at Channery Hill, a small farm owned by a family that only entered the world of farming a few years ago. It was here that I learned to identify edible weeds like lamb’s quarter, and for the first time in my life, tasted raw goat milk!
My ultimate Slow Food experience during the program, however, took placed during the second week when we focused on animals. One day we visited a small-scale family farm that raises animals naturally on pasture, and there we witnessed a lamb slaughter. It was a day of firsts for me: the first time I touched an animal I would later eat; the first time I watched the skinning of an animal before my eyes. It was truly incredible to witness the entire process; to see that piece of meat on my plate and be able to recall the sacrifice that was necessary to put it there. I’ll never forget that meal, or how amazing it felt to be so connected to my food.
The most important thing I learned overall is that farming in a way that is good, clean and fair is hard work. It requires a wealth of knowledge about how nature works, and I have so much respect for those farmers who are committed to their Slow Food values. My two week journey has inspired me to learn more about the farmers I buy from back home in Ontario, and to visit some local family farms and hear their stories, too.
Comme j’étudie en géographie environnementale, j’essaye constamment de faire des liens entre ce que j’ai appris dans mes cours et les nouvelles importantes de mon domaine. Je suis particulièrement intéressée par l’alimentation et l’agriculture. Cet été, j’ai eu la chance d’explorer l’arrière-scène de ce milieu et d’en apprendre plus sur ce qu’il faut pour manger bon, propre et juste.
Pendant deux semaines, j’ai participé à Eco Practicum, un programme éducatif unique au cœur des montagnes Catskill, tout juste en dehors de Liberty, dans l’état de New York. J’y ai rencontré un grand nombre d’étudiants tout aussi passionnés que moi des questions environnementales et de l’alimentation. Chaque jour, tous ensemble, nous nous occupions d’une ferme expérimentale sur le site. Cela faisait bien changement de mes études, comme j’avais terminé mes examens quelques semaines auparavant! Parmi les tâches que nous devions effectuer, il y avait bien sûr la plantation, l’arrosage et le désherbage, mais nous devions aussi prendre soin des agneaux et des poules. Ma tâche favorite fut celle-ci :

Photo credit / crédit photo: Lesia Kinach
Bien que j’aie développé plusieurs compétences grâce à ce travail, ce que j’ai préféré plus que tout furent les excursions et les ateliers avec des invités. Chaque après-midi, nous avions la chance de rencontrer des intervenants directement impliqués dans le domaine de l’alimentation et d’en apprendre davantage sur les défis auxquels ils font face. Tous, des agriculteurs aux gestionnaires de marchés, avaient d’intéressantes histoires à nous raconter.
Lors de la première semaine, nous avons visité une pépinière biologique où nous avons vu des centaines de variétés de plants de tomates. Nous avons visité les terres du « Centre for Bioregional Living », une impressionnante permaculture qui fait aussi office de site éducatif. Puis, à la ferme biologique Willow Wisp, nous avons discuté des défis que posent la culture et la vente de légumes biologiques.

Photo credit / crédit photo: Lesia Kinach
Nous avons aussi rencontré les gestionnaires du marché Sullivan Country. En discutant avec eux, nous avons pu comprendre l’ampleur du travail que représente la gestion d’un, ou de plusieurs marchés. Le dimanche, notre groupe a eu la chance de visiter le marché Calicoon; j’y ai fait l’achat de miel de sarrasin local et de thé fait à base d’herbes poussant dans la région.

Photo credit / crédit photo: Lesia Kinach
Notre programme incluait aussi une excursion à une ferme familiale, Channery Hill, où nous avons planté des pommes de terre. La famille propriétaire n’œuvre dans le domaine agricole que depuis quelques années. Là, j’ai appris à reconnaître des herbes comestibles, dont le chénopode blanc, et j’ai goûté à du lait de chèvre cru pour la première fois de ma vie!
Mon expérience Slow Food ultime a cependant eu lieu lors de la deuxième semaine du programme, qui était davantage axée sur les animaux. Nous avons visité une petite ferme familiale qui élève les animaux en pâturage et nous avons assisté à l’abattage d’un agneau. C’était une journée de premières pour moi : la première fois que je touchais un animal que j’allais ensuite manger, et la première fois que je voyais le dépouillement d’un animal de mes propres yeux. Ce fut incroyable d’être témoin de tout ce processus et d’ensuite voir le morceau de viande dans mon assiette, en me rappelant le sacrifice qui fut nécessaire pour qu’il y arrive. Je n’oublierai jamais ce repas, ni cette sensation de proximité avec ma nourriture.
En rétrospective, ce que j’ai appris de plus important lors de ces deux semaines, c’est que l’agriculture bonne, propre et juste est extrêmement exigeante. Elle requiert une grande connaissance de la nature, et pour cette raison, j’admire les agriculteurs engagés envers les valeurs de Slow Food. Ces deux semaines m’ont donné envie d’en savoir davantage sur les producteurs chez qui je m’approvisionne, chez moi en Ontario, et d’aller rendre visite à tous ces agriculteurs pour entendre ce qu’ils ont, eux aussi, à raconter.