By / Par Dan Donovan
Every two years, Slow Food hosts a gathering in Genova Italy to bring together Slow Food members from around the world who have an interest in the Slow Fish Campaign. It is always a diverse group of people including fishers, chefs, academics, biologists and policy activists who share the common goal of changing what is becoming a highly industrialized global fishing paradigm.
This year’s event was set in a series of pavilions, both enclosed and open air, across the waterfront of the historical Porto Antico of Genova, a few blocks from the home of Christopher Columbus.
Slow Food Toronto was there to build on work that had begun a year earlier with the creation of a Slow Fish committee in Toronto and its participation on an international level at Terra Madre 2012.
Over the course of the conference, workshops were held on topics ranging from sustainability, to intergenerational transfer to Ocean Grabbing. Specific working groups were formed to tackle various issues with a goal of assembling these positions in a manifesto that will set forth the principals on which Slow Fish can build the next layers in its ongoing work with fisheries and the precious wild resources of our waters.
The core theme of the conference was The Fish Belong to the People. We heard reports from around the world of situations where governments had allocated fishing quotas – the gift to an individual, of a perpetual right to a public resource. In turn, the quota holders had sold the quotas to larger seafood companies who were accumulating market share. New Zealand was an early adopter of this privatization scheme and today eight companies control 80% of the fishing quota. We are seeing the same situation develop in Canada with ITQ’s (Individual Transferable Quotas), leading to a situation where smaller operators or new entrants must lease the right to fish from large companies that do no actual fishing – they simply collect on their “investment.”
Recently Slow Fish initiatives from across Canada have been united under a national campaign that can coordinate with the broader International Campaign to help bring awareness of this and other issues to Canadian Slow Food Members. We will endeavor to initiate some grass root resistance to trends that threaten the diversity and resilience of our precious resources and to help the many people of our country who are being affected by policies that favour the profits of large corporations.
Tous les deux ans, Slow Food organise un évènement qui a lieu à la ville de Gênes, Italie avec l’objectif de rassembler les membres de Slow Food de tous les coins du monde qui s’intéressent à la campagne de Slow Fish. Le groupe de participants présents à cet évènement est toujours très divers et inclut des pêcheurs, chefs de cuisine, universitaires, biologistes et militants de politique qui partagent l’objectif commun de changer le modèle de pêche global qui devient de plus en plus industrialisé.
Cette année, l’évènement a eu lieu dans plusieurs pavillons couverts et à plein air situés de l’autre côté du port faisant face au Porto Antico dans le centre historique de Gênes et à quelques rues de la maison de Christophe Colomb.
Slow Food Toronto a participé à l’évènement et était là pour développer davantage le travail que ce convivium avait commencé l’année précédente concernant la création d’une Commission Slow Fish à Toronto et leur participation à Terra Madre 2012 sur le plan international.
Des ateliers ont eu lieu au cours du congrès et portaient sur des sujets tels que la durabilité, le transfert intergénérationnel des fermes et l’accaparement des océans, entre autres. Des groupes de travail spécifiques ont été établis avec le but d’aborder de divers problèmes, d’assembler tous les éléments et de créer un manifeste qui définira clairement les principes de Slow Food et servira de fondation pour le travail qu’on effectue avec des pêches. Ainsi, le manifeste servira de base pour le travail que l’on effectue à l’égard de la protection de nos ressources sauvages précieuses de nos eaux.
Le thème principal du congrès était The Fish Belong to the People [Les poissons appartiennent au peuple]. Nous avons entendu des rapportages parvenant de membres du monde entier à propos de situations où les gouvernements ont attribué des quotas de pêche; un cadeau pour les individus – le perpétuel droit d’accès à une ressource publique. Un par un, les titulaires des quotas vendirent leur quotas à de plus grandes entreprises de produits de la mer qui étaient déjà en train d’accumuler la part de marché. La Nouvelle-Zélande était un des premiers pays à adopter ce programme de privatisation – aujourd’hui, huit compagnies contrôlent 80 % du quota de pêche. La même situation se développe au Canada avec le système de quota individuel transférable. Ce dernier entraîne une situation où les petits opérateurs ou nouvelles entreprises de pêche doivent louer leurs droits de pêche des plus grandes entreprises qui ne pêchent pas réellement – ils récoltent tout simplement les profits de leurs « investissements ».
Tout récemment, on a réuni toutes les initiatives de Slow Fish qui sont entreprises à travers le pays sous une seule campagne nationale. Celle-ci sera intégrée à la Campagne internationale pour aider à sensibiliser les membres de Slow Food canadiens à l’égard des questions liées à Slow Fish, parmi d’autres. Nous nous efforcerons d’initier une résistance populaire contre les tendances qui posent une menace à la diversité et la résistance de nos précieuses ressources et d’aider le très grand nombre de personnes dans notre pays qui sont affectés par les politiques qui favorisent les profits des grandes entreprises.