Par Rebecca Gordon et Riley DeForest, University of Guelph
Le début de l’automne est une période très occupée sur le campus. Pour le convivium Slow Food à l’Université de Guelph, c’est le temps de recruter la majorité de nos membres. Il n’y a probablement pas de meilleur endroit pour un convivium Slow Food que l’Université de Guelph, car on la surnomme « l’Université des aliments » du Canada. Cela est dû à ses programmes forts dans les sciences agricoles et alimentaires, ainsi qu’en nutrition et en hospitalité. Par conséquent, nous avons décidé que cette année, pour la première fois, nous irions recruter des membres dans tous les programmes de l’Université.
Comme plusieurs personnes s’intéressent à l’alimentation durable dans notre université, nous avons pensé qu’il serait facile de trouver des membres. Cependant, ce fut plus difficile que nous l’avions imaginé, parce que la plupart des gens de moins de 25 ans n’avaient aucune idée de ce qu’était Slow Food. Nous avons su que nous avions un problème lorsqu’une personne est venue nous voir en croyant que c’était un club où nous échangions des recettes pour la mijoteuse. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous devions prendre du recul pour réévaluer notre stratégie.
Notre comité a entrepris la tâche d’éduquer le plus de gens sur ce qu’est Slow Food et à l’importance d’une alimentation saine, propre et juste. Nous avons fait des conférences dans les salles de classe, envoyé des courriels en masse et utilisé les médias sociaux pour faire circuler notre message. Et ça fonctionné!
Nous avons maintenant 50 nouveaux membres Slow Food, la majorité d’entre eux en première année. Nous sommes assurés que notre adhésion continuera à grandir dans les prochaines années, car une fois Slow Food comprise, on se rend compte qu’elle s’applique à chacun d’entre nous.
Sensibiliser les membres de Slow Food une tarte à la fois