Sur la route avec une remorque pleine de cochons, que pourrait-il bien se passer? C’est là que tout a commencé à mal aller. Je pense qu’avec 21 cochons, c’était la première fois que j’en avais autant dans une même cargaison. Tout le monde voulait des cochons ce jour-là, et il n’y avait pas moyen de les faire changer d’idée. Une fois les cochons bien montés et installés dans leur nouvelle maison mobile temporaire, je suis partie en direction de Dawson Creek dix minutes plus tôt qu’à l’habitude. Tout allait bien jusqu’à ce que j’entende la remorque se détacher du camion. Les chaînes de sécurité l’ont empêché de se détacher complètement mais je savais que j’avais un gros problème à ce moment-là. Le matin était sombre, froid et gelé, et il n’y avait aucun autre véhicule en vue. J’ai eu de la chance. En fouillant un peu dans le camion, j’ai trouvé ici et là ce dont j’avais besoin pour la réparer temporairement. Dix minutes plus tard, je reprenais la route.
Quand « Paul le dindon » se faisait agacer par les autres dindons cet automne, il n’était pas conscient de la chance qu’il avait. Nous avons réalisé qu’il avait besoin d’une intervention humaine alors nous l’avons installé dans un enclos près de la maison. À Noël, alors que tous les autres dindons sont partis assister à leurs repas des Fêtes, nous avons décidé de garder Paul. Il est maintenant notre animal de compagnie et vit dans la cour, pesant près de 50 livres maintenant.
L’été dernier, j’ai acheté des truies blanches enceintes pour combler les écarts dans ma production de porc. Elles ont été accouplées avec notre sanglier Berkshire, presque tout noir. Blanc et noir, quel fut le résultat? La semaine dernière, nous avons accueilli environ 35 porcelets de toutes les variations de couleurs possibles. Les deux mots que j’ai entendus le plus souvent lorsqu’on passe près de leur enclos sont « Ahhh! » et « Mignons! »
Je sais, j’aurais dû prendre des photos.