By Catherine Lefebvre
Si 9 Canadiens sur 10 présentent au moins un facteur de risque de développer des maladies cardiovasculaires et que la majorité de ces facteurs est contrôlable, il est peut-être encore le temps d’agir.
En effet, les facteurs contrôlables sont :
- l’hypertension
- l’obésité
- la sédentarité
- le taux de cholestérol sanguin élevé
- la sédentarité
- le diabète de type 2
- la consommation excessive d’alcool
- le tabagisme
- le stress
À 22,2 milliards de dollars par année, ça commence à être une facture assez salée pour les contribuables canadiens, afin de couvrir les frais de soins de santé uniquement pour les maladies du cœur et cardiovasculaires.
Pour prendre le dessus sur la plupart d’entre eux vous pouvez :
- Remplacer le sel par des herbes, des épices, de l’ail ou du jus d’agrumes;
- Bouger le plus souvent possible (marche, danse, tout compte)
- Remplacer la viande (surtout la viande rouge et les charcuteries) par des légumineuses ou du tofu;
- Augmenter votre apport en fibres (fruits et légumes, céréales à grains entiers, légumineuses);
- Prioriser les bons gras (huile d’olive et de canola pour la cuisson, huile de noix et graines pour les vinaigrettes, noix et graines et leur beurre);
- Limiter sa consommation d’alcool à une par jour pour les femmes et à deux par jour pour les hommes.
Les bons gras (insaturés) ont tendance à abaisser le taux de cholestérol sanguin. Les fibres, en plus de favoriser une bonne santé intestinale, rassasient plus rapidement et plus longtemps, ce qui permet de manger un peu moins au moment du repas, et d’éviter de grignoter entre ceux-ci. En ralentissant le passage des aliments dans le tube digestif, elles aident également à abaisser les taux de cholestérol et de sucre sanguins.
Au-delà de la santé, vient la question d’environnement, c’est bien connu la production de viande est l’industrie qui produit le plus de gaz à effet de serre, 18%, selon les données émises par l’ONU en 2006. Il est plus facile et accessible à tous de manger moins de viande que de prendre le transport en commun, par exemple. Bien que le combo des deux soit des plus pertinents, l’impact écologique positif de manger moins de viande est encore plus grand que le transport « vert » à lui seul.
Puis, il y a évidemment la question d’économie, tromper son boucher, c’est cheap. Pour une personne seule, mais surtout pour les familles, l’économie est de taille. Cela permettra aussi de choisir des viandes de meilleure qualité, biologiques, par exemple.
Prix/portion de viande de 75 g, cuite | Prix/portion de protéines végétales |
Bœuf haché, maigre, 0,85$ | Lentilles en conserve, 175 ml, 0,35$ |
Poitrine de poulet, désossée, sans peau 1,32$ | Tofu (150 g), 0,60$ |
Côtelette de longe de porc, 2,07$ | Haricots blancs, petits (bines), secs, 40 g (qté requise pour donner 175 ml cuits), 0,10$ |
Filet de turbot du Pacifique, surgelé, 1,07$ | Noix de Grenoble, 60 ml, 0,72$ |
Source : iga.net – Épicerie en ligne
Peu importe ce qui vous motive à manger moins de viande, il ne s’agit pas pour tous de l’éliminer complètement de son alimentation, mais plutôt de tromper son boucher quelques fois par semaine.