By/Par Michael Marrapese, Déléguée de / Slow Food Vancouver Delegate
Some might argue that Italy is a long way to go for a meeting, that we could easily do this at home. But then again, given importance of food and agricultural traditions in Italy, some might miss the significance of going to Terra Madre.
On arriving, the sound of 8,000 (or so) feet walking in a space this large is hard to describe. It’s not a rumble and certainly not a roar. But somehow you know, by the sound, that there are a lot of people here—not to mention all the chatter, the laughter, the music.
Salone Del Gusto is huge, equivalent to three or four BC place stadiums, with aisles and aisles of products from every region of Italy. You could sample balsamic vinegars, cheeses, cured meats, olive oil, crostini and bruchetta, fresh tomatoes, dried fish and dried fruit, jams and exotic preserves, lemon liquor and gelato. And if that wasn’t enough, there was a whole pavilion devoted to Italian street food. I got a cardboard cone full of deep-fried little fishes and squid. It’s hard to beat if you like fish (which I do). There was a circus tent where you could have a 5 course sit-down dinner while the acrobats, gymnasts and jugglers put on a show.
The Canada booth, though rather spartan, was lively and fun. We got a giggle when, in the late afternoon of our last day, a nearly breathless Korean woman ran up to the booth asking, “do you have any maple syrup?” While maple syrup is the most recognizably Canadian food we brought, folks also brought whitefish roe on dried apple chips, birch syrup, mustards, honey, dried salmon and red fife wheat in a variety of forms including pancakes.
Cory Pelan, from the Whole Beast Salumeria in Victoria, BC, brought his coppa and lardo for sampling. There were a few nervous moments when some Italian pros dropped by to taste his wares and a bit of scrambling to find the Italian word for deer (cervo). In the end, it went well and folks were laughing and joking in English and Italian though Cory did remark later that, “you have to be crazy to bring cured meats to Italy.”
Meredith Bell from Nova Scotia brought samples of her wonderful preserves that, according to some Dutch guests, didn’t taste anything like Canada. Presumably they meant this as a compliment since they started to negotiate an import deal right on the spot.
By far the biggest impact we had was from the images we brought on iPads and laptops, talking face to face and sharing stories, sometimes with lots of hand gestures, to folks from 160 different countries. To the rest of the world Canada is still an exotic and mysterious place. It’s also clear that there is still much to learn from both the old world and the developing world.
There were some sublime moments amongst this frenetic backdrop. The “A Thousand Gardens in Africa” display was a quarter-acre, temporary garden featuring many of plants grown in African food gardens. Throughout the event the garden was an oasis from the constant shuffle of the crowd. Most compelling was the display of grains, spices and tubers from around the world. Seeing them all together, each in a simple earthen bowl, was a poignant demonstration of the diversity and magnificence of the natural world and a timely reminder of how clumsy our attempts can be at interpreting and managing it.
If I have to go all the way to Italy to learn this, it is worth the trip.
Michael Marrapese is with FarmFolk CityFolk in Vancouver.
Certains prétendront que le voyage pour se rendre en Italie est trop long pour une réunion, que ce serait plus facile d’en avoir une chez nous. Par contre, étant donné l’importance de la nourriture et des traditions agricoles en Italie, certains manquerons la valeur que leur apporterait une visite à Terra Madre.
À l’arrivée, il est difficile de décrire le bruit de 8,000 (au moins) pieds qui marchent dans un large espace comme celui-ci. Ce n’est pas un grondement et certainement pas un rugissement. Mais, en écoutant le bruit, on sait qu’il y a beaucoup de personnes ici – sans parler des sons de bavardage, de rire et de musique.
Salone Del Gusto est énorme, grand comme trois ou quatre stades de BC Place en Colombie Britannique, avec des allées innombrables de produits parvenant de chaque région de l’Italie.
On peut essayer des vinaigres balsamiques, des fromages, des charcuteries séchées, des huiles d’olive, des crostinis et bruchetta, des tomates fraîches, du poisson et des fruits séchés, des confitures et des conserves exotiques, de la liqueur de citron avec du gelato. Et comme si cela n’était déjà pas assez, il y a un pavillon complet dévoué à la « bouffe de rue » classique de l’Italie. J’ai commandé un cône de carton remplie de petits poissons et de calmar frits. Il n’y a rien de mieux si on aime le poisson (comme moi). Il y avait un chapiteau où on pouvait avoir un repas cinq services tout en regardant un spectacle d’acrobates, gymnastes et jongleurs.
Le kiosque d’exposition canadien, bien qu’il fût plutôt spartiate, était plein d’allant et était amusant. Nous avons bien rigolé lors de l’après-midi de la dernière journée quand une femme coréenne s’est précipité vers le kiosque et nous a demandé à bout de souffle : « Avez-vous du sirop d’érable? » Le sirop d’érable est le produit le plus caractéristique du Canada que nous avons apporté avec nous, mais des personnes ont aussi amené des œufs de poisson à chaire blanche servis sur des croustilles de pommes, du sirop de bouleau, des moutardes, du miel, du saumon séché et du blé roux Red Fife servi en variétés de formes, y compris des crêpes.
Cory Pelan, de l’entreprise Whole Beast Salumeria à Victoria, CB, a apporté avec lui ses charcuteries italiennes Copa et Lardo pour les faire goûter au monde. Il y a eu quelques moments nerveux, comme quand quelques professionnels italiens nous ont redus visite pour goûter les charcuteries et on balbutiait en essayant de se souvenir du mot italien pour ‘cerf’ (cervo). Finalement, ça s’est bien passé et les gens riaient et blaguaient en anglais et en italien, bien que Cory a plus tard fait une remarque : « On doit être fou pour apporter de la charcuterie avec soi en Italie. »
Meredith Bell de la Nouvelle-Écosse a apporté avec elle ses merveilleuses conserves qui ne goûtaient rien comme le Canada selon certains invités néerlandais. On peut supposer que c’était un compliment puisqu’ils se sont tout de suite mis à négocier une entente d’importation.
C’est en montrant à du monde de 160 pays les images sur des iPads et des ordinateurs portables et en parlant au public face à face, parfois partageant des histoires avec plusieurs gestes de main, que les gens au kiosque canadien ont créé le plus fort impact. Pour le restant du monde, le Canada est encore une place exotique et mystérieuse. C’est aussi évident qu’il y a encore beaucoup à apprendre en ce qui concerne le Vieux Monde et le monde en développement.
Il y a eu quelques moments sublimes parmi les journées frénétiques. L’exposé « Mille jardins en Afrique » s’agissait d’un jardin temporaire sur un quart d’acre de terrain avec plusieurs plantes que l’on pousse dans des jardins potagers africains. Durant tout l’évènement, le jardin fût une oasis au loin des foules mouvementées. Le plus irrésistible, c’était l’exposé de grains, d’épices et de tubercules de chaque coin du monde. Être capable de voir tous ces produits alimentaires là, ensemble, chacun dans un bol d’argile simple, était une démonstration poignante de la diversité et la splendeur du monde naturel et un rappel opportun que nous sommes parfois très malhabile dans nos tentatives d’interpréter et de diriger la nature.
Si je dois voyager jusqu’en Italie pour apprendre ces choses, le voyage en vaut la peine.
Michael Marrapese fait partie de FarmFolk CityFolk à Vancouver.