By / Par Jerry Kitt
“Food for the brain.” Gifts come in many forms and one that I have grown to really appreciate is one my daughter made. Not knitting or art but something much more practical – lard! More specifically, lard made from our own pigs. Organic lard made from our pastured Berkshire pigs. Was it tough to do? Not at all. What she did was with a knife, cut up some back fat into small pieces, put it into a slow cooker with a bit of water and in the morning strain the liquid into a jar. That was all. The jar just sits by the stove with a fork in it. Anytime we need some fat for frying, that’s what we use. No more chemically processed vegetable oils or concerns about frying up genetically modified oils or guilt about having to import oil from across the ocean. Now our supply of fat comes right from our farm and along with it, the feeling of being a bit more independent.
But can it be good for you? My father who came from Eastern Europe used to call lard “food for the brain.” It didn’t really impress me as I was growing up but now there seems to be new research suggesting that fat from pigs fed a natural diet has all kinds of beneficial qualities. Traditional wisdom? My subscription to “Wise Traditions” (Volume 13, No.3) certainly supports the idea.
Regardless of what others say, it feels right so I’m a new convert. Makes good pastries too!
“Back in the good old days” some things were not quite as easy as they are now. Mixing feed was one of them. Our mix mill. With the aid of our old tractor, would grind and blend a variety of grains into turkey, chicken or pig food. Filling up the mix mill was the chore. My 10-year-old son would ask “how many pails?” “A hundred and twenty!” Then the two of us would start filling up the pails, carry them out of the granary, lift them to the mix mill and pour them in slowly so the machine wouldn’t plug. A pail of wheat weighed 35 pounds. They built kids tough in those days.
Just this month we finished wiring our electric augers. Now a twist of the timer sends the grain to mix mill. Sweet!
Genetic manipulation – farm style. Buttercup, our Jersey milk cow has faithfully been giving us a gallon of milk every morning since she had her calf last March. Eventually she will slow down her milk production until her next calf is born. When Buttercup came to our farm early last year, she was already bred to a Jersey bull. The result was a Jersey calf (Daisy), a brown shaded, big eyed, boney looking calf of the dairy breed. But Daisy was a result of a Jersey X Jersey. We don’t have a Jersey bull. Our bull (Lance) is a belted Galloway, rather plump, black at both ends with a white belt around the middle. Jersey X Belted Galloway? I have no idea what the calf would look like but I’m sure Buttercup will not mind and keep both the calf and our family supplied with milk.
– Jerry
Jerry Kitt farms with his wife Sam and their two children Donovan and Kari. They farm holistically, basing decisions on sustainability, not simply production. First Nature Farms are producers of certified organic meats, located one hour west of Grande Prairie, Alberta.http://www.firstnaturefarms.ab.ca/
« Un aliment pour le cerveau.» Les cadeaux nous parviennent sous diverses formes. Un des cadeaux que j’ai appris à vraiment apprécier en est un fait par ma fille. Pas du tricotage, ni de l’art, mais quelque chose de beaucoup plus commode : du saindoux! Plus particulièrement, du saindoux biologique préparé à partir du lard de nos propres cochons Berkshire alimentés au pâturage. Était-ce difficile à préparer? Pas du tout. Elle a tout simplement coupé du gras de dos en petits morceaux et les a fait cuire dans une mijoteuse avec un peu d’eau. Le lendemain matin, elle a filtré le liquide dans un bocal. C’est tout. Le bocal reste à côté du poêle avec une fourchette enfoncée dedans. À chaque fois qu’on a besoin de faire frire quelque chose, c’est ça qu’on utilise. Adieu aux huiles végétales chimiquement traitées, aux huiles génétiquement modifiées et au sentiment de culpabilité que l’on ressent en utilisant de l’huile importée de l’autre côté de l’océan. Maintenant, notre réserve de graisse parvient directement de notre ferme et nous nous sentons un peu plus indépendants.
Mais est-ce bon pour la santé? Mon père qui a immigré au Canada de l’Europe orientale appelait le saindoux « un aliment pour le cerveau. » Cela ne m’a pas vraiment impressionné quand j’étais jeune, mais maintenant il semble avoir de nouvelles recherches qui suggèrent que le lard de cochons qui reçoivent un régime alimentaire naturel possède toutes sortes de qualités bénéfiques. De la sagesse traditionnelle? La revue Wise Traditions à laquelle je suis abonné appuie certainement cette idée (Volume 13, No.3).
Malgré ce que les autres disent, cela me semble juste, alors je suis un nouveau converti. On peut aussi faire de bonnes pâtisseries avec le saindoux!
« Au bon vieux temps » certaines choses n’étaient pas aussi faciles comme elles le sont aujourd’hui. Par exemple, broyer les aliments pour les animaux. À l’aide de notre vieux tracteur, notre broyeur moulait et mélangeait une variété de grains pour produire de la moulée pour les dindes, poules et cochons. La grande tâche était de remplir le broyeur. Mon fils de 10 ans me demandait : « Combien de seaux? » et je répondais « Cent vingt! » Ensuite, on remplissait les seaux ensemble, les transportaient du grenier jusqu’au broyeur dans lequel on versait lentement le contenu pour éviter que la machine se bloque. Un seau de blé pesait 35 livres. Les enfants étaient bien bâtis à cette époque. Nous venons justement de finir de câbler notre foreuse électrique ce mois-ci et maintenant, nous n’avons qu’à régler la minuterie pour envoyer les grains au broyeur. Génial!
La manipulation génétique – dans le style fermier. Depuis la naissance de son veau ce mars dernier, notre vache jersiaise Buttercup nous produit du lait fidèlement à chaque matin. Éventuellement, elle cessera de produire du lait aussi souvent jusqu’à ce quelle mettra au monde son prochain veau. Quand nous avons reçu Buttercup au début de l’année dernière, elle avait déjà été accouplée avec un taureau jersiais. Le résultat de cela fut la naissance d’un veau jersiais (Daisy); un veau de race laitière de couleur brune avec un cadre osseux et de gros yeux. Mais Daisy était le résultat d’un accouplement Jersey X Jersey et nous n’avons pas de taureau jersiais. Notre taureau (Lance) est de race Belted Galloway; une race de vaches grassouillet et noir avec une bande blanche qui entoure leur ventre. Que serait le résultat d’une vache jersiaise croisée avec un taureau Belted Galloway? Je n’ai aucune idée comment le veau paraîtra, mais j’en suis certain que cela ne dérangera pas Buttercup et qu’elle continuera de produire du lait pour son veau et également pour notre famille.
– Jerry
Jerry Kitt est éleveur et travaille ensemble avec sa femme Sam et leurs deux enfants Donovan et Kari dans leur ferme. Ils élèvent leurs animaux de façon holistique; c’est-à-dire, leurs décisions sont basées sur la durabilité, non seulement sur la production. First Nature Farms est un producteur de viandes certifiées biologiques situé à une heure de route à l’ouest de Grande Prairie, Alberta http://www.firstnaturefarms.ab.ca/.
Great article Jerry! Love the picture of the little pigs in the snow! I totally agree with you about the goodness of lard. I save all my chicken fat and beef fat (rendering it in the oven and then straining it into
glass jars) and use it all the time too. It feels so good to be producing our own healthy fat to eat!